Une aventure collective

Publié le par Vincent

La dernière ligne droite avant Avignon, voilà où j'en suis !
Et je ne sais pas si géographiquement cela est vrai mais cette ligne droite entre Paris et Avignon passe aujourd'hui - et pour une semaine - par Lyon.
Le décor a, en effet, été conçu à Lyon et Estelle, la comédienne, et moi, découvrions aujourd'hui pour la première fois la scénograhie que nous n'avions jusque-là aperçue que grâce aux photos que la scénographe nous avait fait parvenir.
C'était un beau moment que celui où nous avons progressivement construit l'espace réel dans lequel nous allons jouer. L'image scénique prenait forme devant nos yeux, avec tout ce qu'elle peut receler de symboles encore à découvrir et qui nous échapperont peut-être longtemps, avec toutes les possibilités qu'elle crée, les passerelles de sens entre le texte et le jeu de la comédienne...

Il nous reste une dernière semaine de répétition avant de nous plonger dans le bain du festival. Le samedi 5 juillet au matin, nous prenons notre décor, nos affaires et notre courage, et tout cela dans nos deux petites mains, nous les amenons à Avignon avant la grande première qui aura lieu le jeudi 10 juillet à 16h45.

Cette dernière semaine de répétition est possible parce que le théâtre est une véritable aventure collective, une histoire de rencontres importantes et réussies, et quand je parle d'aventure collective, je ne veux pas simplement parler du travail de création en amont des représentations ni même seulement du travail des représentations entre des partenaires sur scène.
Non.
C'est aussi une aventure collective car il faut beaucoup d'entraide pour réaliser un projet théâtral, il faut la foi et le désir commun de théâtre, c'est nécessaire mais ce n'est pas suffisant et "Vingt-quatre heures d'une femme sensible" ne verrait pas le jour aujourd'hui sans l'aide précieuse et le soutien de plusieurs personnes que je voudrais remercier ici, en les nommant, afin qu'il sache qu'ils participent entièrement à l'aventure collective qui nous amène, Estelle, David (le créateur son), Tiphaine (la scénographe), Mélanie (la régisseuse) et moi au Festival d'Avignon 2008.

En premier lieu, mes remerciements s'adressent à Annie Bealem qui nous a fait découvrir l'oeuvre de Constance de Salm, puis à Charlotte Bealem, Nicolas Parneix et Frédérique Muyl, qui d'une façon très concrète, ont été les premiers producteurs du spectacle et ont ainsi permis que nous commencions à rêver d'Avignon.
Une fois le rêve lancé, Gérard Schembri a ajouté l'aide de l'ENSATT qui a permis au projet d'être professionnel et son soutien, pour le jeune diplômé que j'étais alors, fut une reconnaissance qui m'a donné une confiance supplémentaire, et je le remercie ainsi que Marie-Jo Schembri qui a mis en oeuvre toutes les procédures administratives avec une gentillesse et une patience réconfortantes pour le jeune directeur de compagnie de théâtre que je suis.
Il y a une personne particulière, sans qui, vraiment et même si cela fait cliché de le dire, ce spectacle n'aurait pas vu le jour ou alors beaucoup plus difficilement, c'est Djamel Médiouni, qui a mis généreusement l'Ecume-bar à notre disposition permanente pour répéter chaque fois que nous le souhaitions, et je le remercie profondément pour cette générosité simple et sincère.
Bien entendu, Sarah Nouioua, la présidente de la compagnie, mérite des remerciements chaleureux pour la patience et la foi dont elle continue de faire preuve à chaque nouvelle signature qu'elle doit aposer à un document.
Tous mes remerciements et mon respect artistique s'adressent chaleureusement à la Compagnie des sept soeurs, une compagnie amie, qui accueille notre dernière semaine de répétition, et je voudrais témoigner toute mon affection à David Mambouch et Laure Giappiconi qui sont très précieux dans mon parcours.
Précieux aussi Olivier Borle, Félicité Chaton et Cyrielle Voguet qui ont accordé leur temps à notre travail pour donner des retours à une étape où nous en avions besoin.

C'est fort de vous tous que nous allons à Avignon !



Publié dans et-soudain-plus-rien

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C
Cricri, elle comprend rien à tes articles (sûrement trop intello-poético-prise de tête). La prochaine fois, est-ce que tu pourrais écrire un article un peu plus déconne pour Cricri !On va essayer de venir voir ton spectacle (c'est sur notre route pour rejoindre le Sud).  
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N
Merci à toi de travailler si durement pour nous offrir quelques dizaines de minutes d'échange, de reflexion , ou simplement de détente aux travers du théâtre.Je suis content d'avoir été une pierre à l'édifice qui, j'espère, en appelera tant d'autres.Rendez-vous à Avignon...J-7 pour toi...
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