Festival d'Avignon - jour 8

Publié le par Vincent

Le rythme de croisière est pris; le tiers du festival sera passé ce soir.

Distribuer des tracts le matin demande toujours quelque énergie nouvelle et une adaptation au parcours des festivaliers. Cela requiert aussi d'accepter les nombreux refus de gens saturés par la distribution massive de prospectus en tout genre. Une école de l'humilité permanente.
On commence d'ailleurs à voir les prémisses de découragement chez les compagnies dont les spectacles ne démarrent pas fort; on se rassure les uns les autres sur l'hypothétique venue massive de spectateurs avec le week-end qui approche mais au fond les choses sont déjà en place.

Pour nous, sans être exceptionnelle, la fréquentation est constante : une vingtaine de personnes par représentation, et majoritairement des spectateurs qui sont heureux d'avoir vu le spectacle  et émus de ce qu'ils ont vu. Ils félicitent - à juste titre - la performance de la comédienne, Estelle, qui chaque jour trouve les ressources pour ré-inventer cette histoire d'amour et d'imagination débordante d'une femme sensible.
Aujourd'hui, nous avons tous croisés en distribuant des tracts et pour la première fois des gens qui ont entendu parler de notre spectacle en bien et pensent venir. Le bouche à oreilles fonctionne donc !
Et c'est rassurant.
Cela devrait présager d'une bonne deuxième semaine de festival mais ne jurons de rien. Il faut continuer les efforts tout en restant endurant car le marathon comporte encore 16 jours. D'ailleurs, au sein de notre théâtre, les quelques compagnies qui ont un peu faibli dans leur affichage et leur distribution de tracts l'ont payé ces deux derniers jours avec une fréquentation en net recul.

Mais bon, nous voilà aussi installé dans un rythme qui nous convient et nous sentons maintenant la possibilté d'aller voir d'autres spectacles et de nous intéresser enfin aux travaux des autres compagnies.
Cela sera sans doute une bonne bouffée d'oxygène !

Publié dans et-soudain-plus-rien

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